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Face à la paix, Tshisekedi choisit le conflit et la guerre

Depuis la Déclaration de principes de Doha du 19 juillet 2025, il n’aura fallu que trois semaines au belliciste Félix Tshisekedi pour rompre son engagement. Dès le début du mois d’août, il avait déjà repris ses activités habituelles: déploiement de troupes, mouvements d’armes lourdes et nouvelles offensives dans l’Est de la RDC.

De Nzimbira à Uvira, on assiste à des mobilisations militaires à grande échelle et à une série de violations du cessez-le-feu. Bukavu vient d’en connaître la neuvième depuis Doha, perpétrée par la coalition contre nature de Tshisekedi, composée des FARDC, des FDLR et des FDNB. Il s’agit là de choix délibérés et calculés.

Pendant ce temps, Tshisekedi s’accroche à son argument de propagande favori selon lequel les membres de l’AFC/M23 ne seraient pas congolais, mais des auxiliaires rwandais. Il l’a répété lors d’événements politiques théâtraux tels que GENOCOST et le promeut désormais dans les couloirs de Washington, faisant pression sur les législateurs américains pour qu’ils déclarent le M23 « groupe terroriste ».

Pourtant, cela n’a rien à voir avec le terrorisme. Tout cela est lié au véritable objectif de Tshisekedi: l’éradication des Tutsis congolais, en commençant par le démantèlement du M23. Cette obsession a laissé derrière elle une traînée de civils morts, des communautés brisées et un processus de paix réduit à un simple bout de papier.

Depuis des décennies, l’AFC/M23 et les populations qu’il représente ont été ignorés, diabolisés et attaqués par Kinshasa. Le régime a toujours répondu à leurs griefs par les armes. Dans un tel climat, le droit à l’autodéfense est aussi moral que nécessaire.

Tshisekedi a choisi la guerre. Il a clairement montré que sa parole ne vaut rien, que ses promesses sont jetables et que sa vision pour la RDC ne laisse aucune place à la paix. Lorsque la diplomatie se heurte à la tromperie et à la persécution, la survie exige la résistance.

L’histoire retiendra ceux qui ont rompu le cessez-le-feu, saboté la paix et transformé l’avenir de la RDC en champ de bataille. Et ce ne sera pas le nom du M23 qui figurera sur cet acte d’accusation.

Par notre correspondant