Cameroun : plan secret de la France pour le contrôle de la transition politique
237OnlineJuin 18, 2025Lire l'original
Plan secret France contrôle transition Cameroun révèle une stratégie de manipulation électorale d’envergure orchestrée par l’Élysée pour maintenir son hégémonie post-Biya. Selon l’analyse exclusive de Gabriel Makang pour le Sphinx Hebdo, la France déploie l’opération «Fortitude» – référence au célèbre bluff britannique de 1944 – pour installer une marionnette présidentielle capable de préserver ses intérêts économiques vitaux. Cette manœuvre de diversion consiste à surmédiatiser de faux candidats avant de révéler son véritable poulain au dernier moment. Avec une dette représentant 113% de son PIB et un déficit budgétaire chronique, la France mise tout sur le contrôle de la succession camerounaise pour éviter son effondrement économique programmé.
L’urgence économique France Cameroun transition explique l’ampleur des moyens déployés par l’Élysée dans cette opération secrète. La France affiche une dette colossale de 113% de son Produit Intérieur Brut, accompagnée d’un déficit budgétaire chronique qui menace sa stabilité financière.
Contrairement à l’Allemagne qui achète légalement ses matières premières, la France a planifié son approvisionnement sur«le pillage permanent de l’Afrique francophone». Cette stratégie prédatrice devient critique avec la perte progressive de ses sources traditionnelles.
Les matières premières de l’Alliance des États du Sahel (AES) lui échappent déjà totalement, tandis que celles des pays de la CEMAC sont en passe de suivre la même trajectoire. Le Franc CFA représente désormais«pratiquement la dernière source de revenue importante de la France en Afrique».
Les dirigeants régionaux comme feu le Maréchal Idriss Déby, le président Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Équatoriale et le président Touadéra du Centrafrique militent activement pour la sortie du CFA. Cette convergence panafricaine place le Cameroun au cœur des enjeux géopolitiques continentaux.
L’élection présidentielle camerounaise déterminera l’avenir du système monétaire régional. Un nouveau président patriote pourrait«donner un coup d’accélérateur à ce processus de sortie de la servitude», précipitant l’effondrement du modèle néocolonial français.
La manipulation électorale France candidats Cameroun repose sur une tactique de leurre inspirée des plus grandes opérations militaires de désinformation. L’Élysée compte installer«un candidat qui bradera le Cameroun et ses ressources contre une amélioration passagère et superficielle des conditions de vie».
Ce candidat fantoche pourrait«augmenter les salaires des fonctionnaires, rétablir les bourses à l’Université, engager quelques aménagements structurels»sans rien changer au fond. L’objectif consiste à créer une «illusion d’un changement» tout en maintenant la dépendance structurelle.
La stratégie française capitalise sur «les sentiments de lassitude et de frustration des populations dont les conditions de vie se sont détériorées au point d’être infiniment proche d’un niveau critique». Cette exploitation cynique de la souffrance populaire révèle l’amoralité de l’approche néocoloniale.
N’ayant pas d’opposant capable de battre seul le parti au pouvoir, la France mise sur«une coalition autour d’un candidat gardé secret pour le moment». Cette alliance pourrait regrouper le grand Nord, l’Ouest, le Centre, le Littoral et les régions anglophones.
Le rôle des opposants du grand Sud sera de«mobiliser leurs militants dans leurs zones d’influence pour le changement»avant de se désister au dernier moment en faveur du candidat choisi par Paris.
L’identification du candidat mystère France Cameroun élection constitue l’élément central de cette opération de manipulation démocratique. Quatre profils émergent comme potentiels bénéficiaires de ce plan machiavélique orchestré depuis l’Élysée.
«Deux candidats relativement jeunes»présentent le «dénominateur commun de paraître un peu plus crédible que les autres opposants et d’incarner d’une certaine façon le changement». Leur appartenance à des groupes tribaux non conflictuels avec les grands ensembles culturels facilite leur acceptabilité nationale.
S’ajoutent«un dépositaire d’un parti jadis populaire» et«un héritier d’un baron du régime issu de la réunification»qui a soigneusement cultivé une distanciation avec les choix politiques familiaux. Cette diversité de profils offre plusieurs options tactiques à l’Élysée.
La révélation du«candidat du changement»interviendra «tout près de la date des élections» avec un«matraquage médiatique et des invitations à de grands événements»dans certains pays africains et européens. Cette stratégie vise à lui conférer une «image présidentielle» crédible.
Paradoxalement, «on évitera des invitations en France et dans les pays idéologiquement proches d’elle pour lui permettre de bâtir une crédibilité de panafricaniste». Le candidat français pourrait donc être celui qui feindra le mieux de rejeter la domination occidentale.
Son plan naïf pourrait consister à«négocier quelques dividendes pour son pays à la table avec ses Maîtres, une fois au pouvoir». L’histoire africaine démontre tragiquement l’impossibilité de tels arrangements avec des «bêtes féroces qui s’entretuent entre alliés même quand ils sont de la même race».
Cette analyse révèle l’ampleur de la manipulation en cours, transformant l’élection présidentielle camerounaise en un enjeu de souveraineté continentale face aux derniers soubresauts de l’impérialisme français.
Les Camerounais sauront-ils déjouer cette opération « Fortitude » tropicale pour préserver leur indépendance réelle ?