Barack Obama appelle à “investir pour le soin” de la Terre plutôt que dans la colonisation de Mars
BamadaMars 13, 2024Lire l'original
Même si l’on ne faisait rien contre le changement climatique, elle aurait toujours de l’oxygène, et pour ce que l’on en sait, Mars non”, a plaidé l’ancien président des États-Unis ce mercredi 13 mars à Paris.
L’environnement sur Terre doit être préservé, bien avant que l’être humain songe même à coloniser Mars, qui ne sera jamais aussi vivable, a souligné ce mercredi 13 mars à Paris Barack Obama, guest-star exceptionnelle d’une conférence sur la transition énergétique.
L’ancien président américain a évoqué “les magnats de la Silicon valley, dont beaucoup construisent des vaisseaux spatiaux (…) J’aime l’exploration spatiale, et j’attends avec impatience de nous voir arriver sur Mars et au-delà (…) Mais quand j’entends certaines personnes dire que le plan est de coloniser Mars parce que l’environnement sur la Terre pourrait se dégrader, qu’il deviendrait invivable… Mais que dites-vous?!”
“Même après une guerre nucléaire, que je ne minimise pas, la Terre serait plus vivable que Mars!” a lancé l’ancien locataire de la Maison Blanche.
“Nous avons été conçus pour” la Terre“Même si l’on ne faisait rien contre le changement climatique, elle aurait toujours de l’oxygène, et pour ce que l’on en sait, Mars non”, a-t-il développé, devant un parterre composé notamment de professionnels des énergies renouvelables, rassemblés dans l’amphithéâtre du CNIT de Paris-La Défense.
“Je préfèrerais que nous investissions dans le soin à cette planète ici-bas. La raison pour laquelle nous allons dans l’espace, c’est pour sa découverte, sa connaissance, pas parce que nous allons créer une meilleure situation là-bas. Nous avons été conçus pour cet endroit-ci et ce serait bien que nous le préservions, de façon à ce qu’il reste vivable”, a-t-il souhaité.
Pendant une heure sur scène, l’ancien chef d’Etat, interrogé par un journaliste, a évoqué son action à la Maison Blanche pour le climat, la transition écologique (normes pour l’industrie, soutien aux énergies renouvelables en pleine crise de 2008-2009), la préservation d’aires naturelles…
Il n’a en revanche pas évoqué celle de son successeur, Donald Trump, qui en 2017 a sorti son pays de l’accord de Paris sur le climat, signé par Obama deux ans avant. “Les faits parlent d’eux-mêmes”, a-t-il juste dit.
Barack Obama ouvrait avec cette soirée une réunion baptisée Powr Earth Summit, organisée par deux entrepreneurs des énergies renouvelables et rassemblant jeudi et vendredi les acteurs français du sujet.