Côte d'Ivoire : Présidentielle 2025, des députés du PDCI et PPA-CI s'unissent pour une révision électorale avant le scrutin d'octobre

KoaciJanv. 29, 2025Lire l'original

Les

s

et

(Ph Koaci)

Dans un climat politique marqué par les préparatifs de l’élection présidentielle d’octobre 2025, un groupe de

s du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (

) et du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (

) s’est réuni hier mardi 28 janvier à Marcory Zone 4, dans un cadre discret.

Cette rencontre, à laquelle la presse n’a pas eu accès durant les échanges à huis clos, témoigne d’une volonté affirmée de concertation entre les deux principales formations de l’opposition en vue d’un processus électoral jugé plus équitable.

À l’issue de cette réunion, comme confié à KOACI par des responsables des deux formations politiques ayant pris part à cette rencontre, les

s Auguste Dago du

et Bredou Bredou Athanase du

ont pris la parole pour exposer les motivations de cette initiative.

Leur objectif principal est de garantir une élection présidentielle qui réponde aux critères de transparence, d’inclusivité et de paix. Ils ont exprimé leurs préoccupations quant à la

de la liste électorale de 2025 (

2025), un sujet qui, selon eux, conditionne la crédibilité du scrutin à venir. La réinscription de l’ancien président Laurent

sur cette liste a également été évoquée, un point central pour les partisans du

qui dénoncent une mise à l’écart politique de leur leader.

Les élus présents, parmi lesquels figurent Michel

, Olivier Akoto, Yao Yao Lazare et d’autres parlementaires influents des deux groupes, ont insisté sur la nécessité d’une action concertée face aux décisions de la Commission Électorale Indépendante (

). Pour eux, l’absence de

de la liste électorale avant le scrutin constitue une menace pour la crédibilité du processus démocratique.

Le

Dago Auguste du

a vivement critiqué ce qu’il considère comme une décision unilatérale de la

, pointant du doigt la responsabilité de son président.

« Quelle est cette manière cavalière de décider de ne pas organiser une

de la liste électorale que la loi vous impose avec les moyens qui sont mis à votre disposition ? C'est au président de la

de prendre ses responsabilités et nous le regardons », a-t-il déclaré avec fermeté.

Du côté du

, le porte-parole des

s a également exprimé son inquiétude, soulignant que toute tentative de contourner cette étape essentielle compromettrait la paix et la stabilité du pays.

« On ne peut trouver un quelconque argument pour ne pas faire la

de la liste électorale maintenant. Le faire, c'est dire que la

n'est pas pour la paix en Côte d’Ivoire. On espère que

va se ressaisir rapidement pour que nous allions tous à la

de la liste électorale bientôt », a averti

Bredou,

d'

commune.

Cette réunion marque ainsi une étape dans la stratégie de l’opposition qui semble vouloir unir ses forces pour exiger des garanties avant l’échéance électorale.

Les

s ont annoncé que d’autres rencontres sont prévues à des niveaux supérieurs afin d’examiner plus en profondeur les actions à mener. Dans un contexte où la confiance dans les institutions électorales est souvent mise à l’épreuve même au regard de l'écrasant poids electoral du parti au pouvoir qui, fort de moyens que les autres n'ont pas, domine très largement la scène politique.

Nouvelle démarche vaine ou pas en raison des forces en présence, reste à mesurer l'impact de cette mobilisation conjointe de ces deux formations politiques, l'une divisée et vidée de ces principaux cadres par le Rhdp et l'autre à la peine dans les urnes et la mobilisation depuis le retour en Côte d'Ivoire de Laurent

et les frasques avec Simone.

Jean Chresus, Abidjan